Ce début de mois de mai voit arriver les premières homologations de véhicules rétrofités. Ce ne sont que les premiers, bien d’autres sont en cours de passer les tests de l’UTAC.
Ils sont emblématiques de la culture française et de sa mémoire routière . On peut y voir les symboles des pionniers de la route, des incontournables des villes et des campagnes, mais ce sont bien le VéloSolex et la Citroën 2 CV qui viennent, à quelques jours d’intervalle d’obtenir leur homologation en série par l’UTAC.
Oui, il est désormais possible de rouler légalement en toute sérénité et sécurité avec votre Solex ou votre Deudeuche. Seul l’absence d’émission de fumées caractéristique de leurs moteurs thermiques pourra indiquer aux passants qu’il s’agit bien d’un véhicule rétrofité.

Pour Noil, qui se spécialise dans le développement de deux et trois roues rétrofités, le Solex n’est que la premier modèle à sortir, le fameux 103 Peugeot devrait être homologué prochainement. Par la suite, des scooters plus puissants, plus récents – parfois atypiques comme le BMW C1, disposant d’une large base de fans – suivront afin de proposer une large gamme de scooters et mobylettes rétrofités.
Chez MCC, l’homologation de la deux CV précède celle de l’homologation de la 2CV fourgonnette et probablement à celle de la Méhari qui pourrait intéresser les aficionados de l’iconique modèle.

Pour rappel, pour qu’un véhicule puisse être rétrofité, il doit être âgé de plus de 5 ans, dans le cas d’une voiture ou d’un véhicule utilitaire léger, et de 3 ans pour un 2 ou 3 roues. Il doit respecter les caractéristiques et performances du véhicule d’origine. Il n’est donc pas question ici de remplacer le moteur thermique 30 cv par un moteur électrique de 75 kW, ni de modifier le centrage des masses ! Après avoir passé toute une série de test, dont notamment le crash-batteries, le véhicule ainsi homologué obtient une nouvelle carte grise « électrique » permettant de circuler en ZFE et d’arborer fièrement une vignette Crit’Air verte.
D’autres adhérents sont actuellement dans cette démarche d’homologation de véhicules rétrofités et développer ainsi l’offre alternative aux véhicules électriques neufs.
Bravo donc aux équipe de Noil pour le Solex et à celles du Méhari Club de Cassis pour leur ténacité, leur engagement et leur professionnalisme au service du développement de cette nouvelle filière industrielle automobile.