L’association organisait mercredi un webinaire pour présenter les résultats de l’étude Rétrofit de l’Ademe.
Le rétrofit, champion de la transition écologique et environnementale
Ce webinaire était l’occasion de présenter deux cas de figure dans le cadre du rétrofit électrique. Le premier avec une citadine et le second avec un bus standard. L’étude du VUL n’était pas retenue dans cette présentation pour une question de temps. Trois scénarios étaient comparés :
- Poursuite de l’utilisation du véhicule diesel pendant 10 ans, après 10 d’exploitation,
- Vente et destruction du véhicule diesel utilisé pendant 10 ans et achat achat d’un véhicule électrique neuf pendant 10 ans
- Rétrofit d’un véhicule diesel après 10 ans d’utilisation et exploitation pendant 10 ans
Les résultats sont éloquents. En comparant les résultats, ce sont 66% de CO2 par rapport au premier scénario qui sont économisés pour le rétrofit et 47% dans le cas de l’achat d’un véhicule électrique neuf.

Pour le bus, on atteint des gains de l’ordre de 87% pour le rétrofit contre 37% pour une offre de bus ou camions électrique neufs qui n’est pas ou peu existante.

Une nécessité pour Laurianne Rossi

Invité à commenter les résultats de cette étude, Mme la Députée des Hauts-de-Seine Laurianne Rossi, et soutien au rétrofit, a salué l’étude qui permettra « aux parlementaires de se nourrir des chiffres de cette étude » . Elle pense que c’est une alternative intéressante à la fois écologiquement mais également socialement car elle permet la fois d’accéder à des solutions moins coûteuses. C’est là que se trouve aussi la compétitivité du rétrofit pour des foyers qui ne pourraient pas acheter un véhicule électrique neuf. C’est aussi sur le plan du maintien de l’emploi local qu’il faut voir un intérêt au rétrofit, en permettant de transformer les métiers traditionnels des garagistes.
Un engagement fort de la part des participants
La séance de questions réponses a permis de montrer le vaste intérêt des participants à ce webinaire où notamment les questions du financement des projets, de l’homologation auprès de l’UTAC et de l’harmonisation de la règlementation européenne ont été abordées.
Cette séance de questions réponses aurait pu durer plus longtemps encore. Nous aurons l’occasion d’organiser d’autres webinaires sur les sujets évoqués lors de la partie de questions réponses.