L’association AIRe formule 10 propositions aux candidats à la présidentielle afin d’intégrer le rétrofit parmi les mesures qu’ils prendront en faveur de la lutte contre les gaz à effet de serre, de l’économie circulaire, de la formation et du soutien au développement de la filière.
Le rétrofit comme complément à la transition énergétique
10 propositions concrètes pour tous les candidats
Pour répondre à tous ces enjeux, l’association AIRe propose un plan rétrofit au travers de 10 propositions :
Le rétrofit, c’est la conversion d’un véhicule à moteur vers l’électrique. Ca s’applique aux deux roues, à un véhicule particulier, à un véhicule utilitaire, à un poids lourd, un car ou un bus, des bateaux, etc. Le rétrofit, c’est la capacité à réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre. Dans l’urgence climatique que nous vivons, c’est un vrai enjeu de société. Il existe actuellement plus de 40 millions de véhicules en parc. Avec un renouvellement naturel par des véhicules neufs, il faudrait plus d’une vingtaine d’années pour obtenir un impact significatif sur les émissions de carbone du parc automobile français. Et si aujourd’hui 75% des ventes étaient électriques, en 2035 il n’y aurait que 30% des véhicules qui seraient électriques. Donc, le rétrofit est un vrai complément à ce que font les constructeurs automobiles.
- La mise en place d’un support équivalent à celui des 6000€ versés aux voitures neuves
- Accompagner la filière dans sa communication vers le grand public,
- Soutenir la filière dans ses actions d’industrialisation,
- Dans la création d’offres de formation,
- Dans l’extension à l’international,
- La mise en place d’un taux de TVA réduit parce que c’est une solution bas carbone,
- Associer la filière du rétrofit au Plan Batterie,
- Aider au financement des batteries,
- Aider aux homologations,
- Permettre l’homogénéisation de la règlementation au niveau européen.
Retrouvez le détail des chacune de ces propositions dans ces vidéos :










Aire : son objet et ses actions
L’ Association AIRe regroupe les acteurs de l’industrie du rétrofit électrique. Cette équipe d’entrepreneurs a travaillé avec la DGEC pour la mise en place de cette nouvelle réglementation qui permet maintenant de rendre concret la conversion des véhicules thermiques en électriques.
Elle a travaillé de concert avec l’ADEME pour réaliser une étude qui a démontré toute la pertinence de notre solution notamment en terme de réduction de gaz à effet de serre. Cette étude montre une économie de 66% pour les véhicules particuliers jusqu’à 90 % pour les cars et les bus.
Le rétrofit, c’est de l’économie circulaire : le fait de réutiliser le plus possible des éléments des véhicules, les entretenir le plus longtemps possible et leur donner une extension de vie.
Si on veut avoir un impact sur un parc de 40 millions de véhicules, les kits de conversion doivent être produits de manière industrielle avec les plus faibles émissions possibles. C’est la production bas carbone.
Comme ces emplois du rétrofit seront locaux, ils ne se délocalisent pas. On est dans un schéma de production local. Un des objectifs que s’est fixé la filière, c’est la création ou la préservation de 3000 emplois et les formations associées. C’est une demande forte des générations à venir.
Le rétrofit est une réponse à l’urgence climatique
Nous devons apporter des solutions à l’émission des gaz à effet de serre par le parc automobile. Aujourd’hui, il existe une réglementation en France, et une équipe d’entrepreneurs avec cette association. Il est possible de prendre le lead en Europe, parce que nous sommes les plus avancés aujourd’hui. Avec cette approche industrielle que l’on met en avant dans la filière, avec l’ampleur du nombre de véhicules, de ce qu’il y a a convertir avant 2032, on pourrait déjà avoir transformé 2 millions de véhicules.
En combinant une production bas carbone, associée à un grand nombre de véhicules convertis, ce sont des millions de tonnes d’émissions de CO² qui pourront être économisées dans les prochaines années.
Des décisions à prendre rapidement pour l’environnement et les générations futures
La filière rétrofit s’est fixé des objectifs ambitieux et surtout contributeurs du plan de neutralité 2050 qui a été édicté par l’ADEME. C’est objectifs sont sur quatre axes :
- La génération frugale,
- la coopération territoriale,
- les technologies vertes,
- le pari réparateur.
2022 est une année charnière. Les décisions doivent être prises rapidement pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Il y a des engagements qui ont été pris. L’ Association AIRe, la filière du rétrofit est prête à s’engager sur ces réductions d’émissions, mais nous avons besoin de soutiens politiques, règlementaires et économiques pour répondre à tous ces enjeux.