Transition-One est une entreprise de rétrofit qui se fonde sur une approche digitale de l’industrialisation de la transition énergétique.
La volonté de s’inscrire dans l’Histoire
L’idée de Transition-One se forge le 6 juillet 2017 lorsque Nicolas Hulot dévoile son Plan Climat. Parce qu’Aymeric Libeau est quelqu’un qui vit dans son temps ; parce que ce Plan qui annonce la fin de la voiture thermique pour 2040 lui rappelle qu’il aurait voulu entendre le discours du 25 mai 1961 de John F. Kennedy sur la volonté des Etats-Unis d’aller sur la Lune » non pas parce que c’est facile, mais justement parce que c’est difficile. Parce que cet objectif servira à organiser et à offrir le meilleur de notre énergie et de notre savoir-faire, parce que c’est le défi que nous sommes prêts à relever, celui que nous refusons de remettre à plus tard, celui que nous avons la ferme intention de remporter, tout comme les autres. » Il veut donc s’inscrire dans cette lignée et voir à 50 ans. Même s’il ne verra pas peut-être pas cette échéance.
Le Plan Climat impose une rupture, une disruption. Comment réduire massivement et rapidement les émissions de CO2 ? Venant du domaine de l’IT, il applique l’effectuation à cette question – innovons avec ce que l’on a et autorisons nous des pertes acceptables – pour développer son projet.
Une approche IT au service de l’industrialisation du rétrofit
Les petites voitures ciblées représentent 25% des 260 millions de véhicules en Europe, soit 65 millions d’unités. Le marché européen est homogène dans sa répartition de typologie de voitures et la réglementation est commune. Pour répondre au Plan Climat, il faut le faire rapidement et massivement. Il est inenvisageable de transformer 100 véhicules thermique en véhicules électriques par an. Il faut donc voir large et pour atteindre les 100 000 rétrofites que se fixe Transition-One d’ici 5 ans.
Pour avoir de l’impact, et convaincre, le meilleur argument est le prix. Pour vendre pas cher il faut viser les petites voitures pour une petite autonomie nécessitant donc une petite batterie. Typiquement, c’est la deuxième voiture, celle qui coûte le moins cher, celle qui répond à l’économie circulaire, celle dont on dit « quel dommage de mettre ce véhicule à la casse alors qu’elle peut encore rouler »
Pour arriver à maintenir ses coûts, l’exploitation de la data est le cœur du secret de Transition-One. Ils ont l’intention de compiler les expériences, d’apprendre. C’est une entreprise digitale : agilité, place de l’entreprise dans la transition énergétique et positionnement de l’Homme au centre au centre de ses préoccupations.
Un offre précise de véhicules rétrofités
Pour rester dans cette optique d’industrialisation rapide, Transition-One travaille sur 14 modèles de véhicules les plus courants en Europe, avec l’objectif de réaliser le rétrofitage en 4h. Mais ne s’interdit pas de travailler sur 50 modèles et une transformation énergétique en 3h, c’est l’avantage de penser en modèle industriel !
Fidèle à ses origines digitales, Transition-One proposera un service en ligne permettant de choisir parmi les près de 490 partenariats en train de se nouer dans le monde, dont 280 en France, la date et l’heure du rendez-vous pour obtenir le rétrofit de son véhicule qui aura entre 100 et 200 km d’autonomie selon les versions. L’industrialisation du processus devrait permettre de viser un prix cible en dessous des 5k€ , après primes.
La vision du rétrofit à 5 ans
Pour Transition-One, le point de bascule sera passé. La majorité des gens auront changé leur approche et les problèmes d’autonomie ou de recharge, par exemple, auront été résolus. On peut faire le parallèle avec le cheval et l’automobile, aujourd’hui on ne se pose plus la question de ce choix pour se déplacer !